Les premières données issues de la période allant du 1er au 13 juin font état de 128 noyades accidentelles et en cours d'investigation, dont 41 décès (32 %). L'enquête va se poursuivre jusqu'au 30 septembre et va permettre de recenser toutes les noyades qui ont fait l'objet d'une prise en charge par un service de secours organisé suivie d’une prise en charge hospitalière ou d’un décès.
« La description précise de l’ensemble de ces noyades (caractéristiques des victimes et leur devenir, circonstances de survenue de ces noyades) permettra de mieux guider les actions de prévention et de réglementation », précise SPF. Quatre points épidémiologiques seront publiés au cours de l’été (mi-juillet, fin juillet, mi-août et début septembre).
Des outils de prévention disponibles
Comme l'année dernière, le contexte sanitaire lié au Covid doit appeler à la prudence. En particulier, « l’apprentissage de la natation chez les enfants n’a pas pu se faire dans des conditions normales depuis mars 2020 », souligne SPF, qui estime également que le déconfinement peut être associé à une augmentation des conduites à risque (surestimation de sa capacité physique, mauvaise évaluation des risques environnementaux…).
Les enquêtes Noyades précédentes (réalisées tous les trois ans) ont montré que les noyades pouvaient concerner tous les âges et tous les lieux, alors qu'elles sont généralement évitables. L'agence sanitaire et ses partenaires mettent ainsi à disposition des professionnels de santé et du grand public des outils de prévention.
SPF rappelle quelques conseils simples pour réduire le risque de noyade : familiariser les plus petits dès le plus jeune âge à l'aisance aquatique, se baigner avec les enfants lorsqu'ils sont dans l'eau, respecter les consignes de sécurité et être attentifs aux conditions météorologiques, tenir compte de ses capacités physiques, éviter l'alcool avant toute baignade…
* Avec le soutien de différents ministères, Santé (Direction générale de la santé), Intérieur, Transition écologique et Sports.