Soulager la constipation : les laxatifs de première intentionLes laxatifs de lest et les laxatifs osmotiques forment le traitement médicamenteux de première intention. Les premiers visent à augmenter la teneur en fibres des selles. Il s'agit de fibres alimentaires (son de blé) et de mucilages (agar-agar, sterculia, psyllium, ispaghul, lin). Leur administration doit être associée à une absorption importante d’eau. La posologie doit être progressive pour limiter les troubles de type ballonnements.
Les laxatifs osmotiques (lactulose, sorbitol, mannitol et lactitol) sont des sucres complexes permettant d’augmenter l’hydratation des selles. L’effet laxatif débute entre 24 et 48 heures. Ils sont contre-indiqués en cas de maladies inflammatoires chroniques de l'intestin.Les laxatifs lubrifiants, à base de paraffine, ont une action mécanique. Ils sont préconisés en cas de selles dures ou en cas de douleur anale. Leur utilisation prolongée peut réduire l’absorption des vitamines liposolubles (A, D, E et K).
Les laxatifs de contact sont utilisés pour stimuler le réflexe d'exonération, en particulier en cas d'inertie rectale. Enfin, les laxatifs stimulants (bourdaine, séné, bisacodyl) agissent par stimulation de la motricité intestinale. Ils doivent être utilisés sur des périodes courtes.Constipation : soigner le terrain et renforcer les mesures diététiquesDe nombreuses gammes de nutrithérapie proposent des produits pour favoriser le confort digestif. La plupart sont formulés à base de probiotiques. Leur recours en traitement de fond est pertinent chez les patients sujets à une constipation chronique ou récidivante. D'autres produits peuvent également être proposés pour soutenir le régime alimentaire et répondre aux besoins nutritionnels recommandés, en apportant une source de fibres supplémentaire (OptiFibre).Soulager la diarrhéeLes solutés de réhydratation orale (SRO) permettent de corriger les troubles hydriques par un apport d'électrolytes (sodium, potassium, chlorures) et de glucose ; ils constituent une mesure initiale en cas de diarrhées chez l'enfant et l'adulte, pour limiter le risque de déshydratation. Pour arrêter la manifestation diarrhéique, plusieurs catégories de médicaments peuvent être envisagées. Les antidiarrhéiques (lopéramide et racécadotril) sont indiqués dans le traitement des diarrhées sans fièvre et non sanglantes (diarrhée non dysentérique). Le lopéramide provoque un ralentissement du transit. Le racécadotril possède une activité antisécrétoire intestinale pure, par inhibition de l'enképhalinase. Autre solution, les pansements intestinaux (charbon, argiles, silicones) absorbent l'eau et fixent les toxines microbiennes. Ces produits peuvent diminuer l'absorption des autres médicaments, et réduire leur efficacité. Ils ne doivent pas être administrés de façon concomitante. Enfin, les probiotiques sont conseillés en prévention, en traitement curatif ou en cure post-diarrhée pour aider à rétablir l’équilibre du microbiote.
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Publié le 09/07/2021
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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