Un interrogatoire en règlePour tous les maux d’hiver, il est important d’interroger le malade sur le début des symptômes et de les décrire : fièvre, nez bouché, nez qui coule, céphalées, diarrhée, vomissements, myalgies, toux sèche, toux grasse… Il est aussi pertinent de demander si un traitement a déjà été commencé et de savoir si un traitement est en cours pour une pathologie chronique.Direction le médecinLe conseil officinal homéopathique ne suffira pas devant les symptômes suivants : fièvre élevée ou persistance d’une fièvre de plus de 48 heures, douleur nasale importante, signes d’otite (surtout chez l’enfant) et présence de sang dans les sécrétions. Si la toux est sèche et s’accompagne d’une douleur thoracique violente, il peut s’agir d’un pneumothorax. La consultation médicale est alors fortement recommandée, notamment chez les personnes fragiles (patient asthmatique, atteint de BPCO, diabétique ou immunodéprimé).Si les symptômes n’évoluent pas favorablement au-delà de 10 jours, une surinfection bactérienne est possible et nécessite alors une antibiothérapie. En cas de gastro-entérite, des signes de déshydratation (perte de poids brutale de plus de 2 kg, soif intense, pli cutané, sécheresse buccale), la présence de sang dans les selles, des vomissements intenses et répétés ainsi que l’absence d’évolution favorable rapide nécessitent une consultation médicale, notamment chez les personnes immunodéprimées, à risques et chez les nourrissons.Les règles hygiénodiététiquesAssociées au traitement homéopathique, elles sont conseillées pour favoriser la guérison. Rappeler ainsi l’importance du lavage des mains à l’eau et savon ou au gel hydroalcoolique ainsi que de tousser dans le creux du coude. Les fosses nasales doivent être lavées avec des solutés d’eau de mer ou du sérum physiologique. Les mouchoirs à usage unique doivent être favorisés aux mouchoirs en tissu. La maison ne doit pas être surchauffée et les chambres humidifiées pour éviter l’irritation des voies aériennes supérieures. L’habitation doit être régulièrement aérée. Les changements de température brutaux, l’exposition au tabac ou la poussière sont à éviter. L’hydratation doit être abondante, notamment avec des boissons chaudes et l’usage d’infusions à base d’eucalyptus ou de thym.En cas de gastro-entérite, l’alimentation doit être modifiée au profit des aliments comme le riz, les pommes de terre, les carottes cuites et les céréales. Les fruits et légumes crus, les laitages et les repas épicés doivent être évités. Chez les nourrissons allaités, l’allaitement doit être poursuivi. Un lait sans lactose peut être envisagé chez les enfants nourris au lait maternisé en cas de diarrhée importante. Le soluté de réhydratation orale est indiqué pour limiter les pertes hydriques. Il sera donné en petites quantités et à intervalles réguliers.La toux chez les enfants de moins de 2 ansCe sont les mesures hygiénodiététiques qui priment avec des lavages de nez fréquents et réguliers à l’aide de pipettes de sérum physiologique, d’une solution nasale ou d’un mouche-bébé. S’assurer également de la bonne hydratation de l’enfant en faisant attention à la température dans sa chambre (entre 18 et 21 °C) et de ne pas l’exposer au tabac.
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Publié le 21/01/2022
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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