Ceux qui sont vaccinés et ceux qui ne le sont pas encore n'ont pas vraiment d'autre choix, à l'heure du déconfinement et de la ruée vers quelques plaisirs qui nous ont été si longtemps interdits, qu'aborder la fête avec prudence. Celle-ci servira en effet de troisième dose, indispensable pour éviter un quatrième confinement. Plus grande est notre impatience après dix-huit mois de bataille, plus vulnérables nous serons. Vous direz que ce n'est pas la peine d'avoir fait reculer le virus si on continue à vivre dans la prévention. C'est pourtant mieux que de tomber malade, étant entendu qu'un vaccin ne protège qu'à 90 %, ce qui laisse une marge pour la contamination, que tout le monde n'a pas reçu les deux doses et que les deux-tiers de la population n'ont pas encore été vaccinés. Depuis le début de la pandémie, les autorités n'ont cessé d'aller et venir entre deux tâches contradictoires, les diktats et le libéralisme, contraintes qu'elles étaient de protéger la population et de lui apporter en même temps un peu d'espoir. Nous sommes tous de grands enfants et n'avons pas, cette fois encore, tiré de cette expérience, sombre et fatigante, la leçon qui s'impose : il faudra, jusqu'à nouvel ordre, apprendre à vivre avec le Covid et ne jamais baisser la garde.
Humeur
La troisième dose
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Publié le 21/05/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien