Huong N’guyen, titulaire de la pharmacie des Champs Philippe, à la Garenne Colombes, dans les Hauts de Seine explique comment elle en est venue à travailler conjointement sur l’automatisation et l’agencement de sa nouvelle officine.
UN ROBOT PLUTÔT QU’UN AUTOMATE.
« J’ai eu la chance de penser mon transfert très en amont, puisque je devais quitter une ZAC où j’avais une petite surface de 40 m2, pour une pharmacie de 150 m2. Je voulais une officine automatisée afin de répondre au mieux aux nouvelles exigences du métier, et notamment celles liées à la loi HPST. Au départ, je souhaitais avoir un automate, pour la vitesse de livraison. J’avais commencé à négocier avec un fabricant d’automates et parallèlement, j’ai lancé un appel d’offres pour l’agencement. 5 agenceurs ont répondu, et l’un s’est détaché très nettement, TH Kohl qui m’a conseillé un robot de la société Pharmathek. J’ai mis des mois avant de me décider, avant de comprendre qu’un robot était adapté aux besoins de mon officine. Car au fond, la notion de temps de livraison est quelque part fallacieuse, on ne quitte jamais le patient au comptoir, et le temps de livraison est de toute façon utilisé pour échanger avec le patient. Qui plus est, le robot est quasi silencieux, ce qui n’est pas le cas d’un automate, et surtout, il n’y a pas d’erreur liée au chargement des produits, comme c’est le cas pour les automates. »
UNE DÉMARCHE TOTALEMENT INTÉGRÉE.
« Le projet d’agencement a tout intégré dans une démarche globale et le fait qu’aujourd’hui, l’officine fait la part belle à la clientèle, 75 % de l’espace, tout en disposant d’un back-office réduit, certes, mais aéré et bien conçu, on s’y sent à l’aise. J’ai toujours eu l’habitude de travailler à flux tendus et le robot contient près de 80 % du stock. L’ensemble du projet respecte bien ce que j’avais demandé, une meilleure rentabilité, une traçabilité parfaite de la délivrance et le respect des normes en vigueur. »
Près de 40 % du chiffre d’affaires
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