DANS UNE grande analyse portant sur des hommes participant à une étude sur un médicament de la prostate, des chercheurs du Duke Cancer Institute remarquent une corrélation significative entre la maladie coronaire et le cancer de la prostate, « suggérant que ces deux états pourraient avoir des étiologies communes ».
Les 6 390 hommes enrôlés dans l’étude REDUCE sur le dutastéride ont eu des biopsies de la prostate et des mesures des taux de PSA. Parmi eux, 547 avaient un antécédent de maladie coronaire à l’inclusion. On s’aperçoit qu’ils ont une probabilité accrue de cancer de la prostate de 35 % (24 % pour un diagnostic dans les deux ans et 74 % dans les quatre ans) après correction des facteurs distincts à inclusion tels que l’âge, l’obésité, la sédentarité.
Une étude spécifique doit être réalisée. Si cela se confirme et s’il s’avère que les maladies cardiaques représentent un facteur de risque de cancer de la prostate, on peut modifier les paramètres du mode de vie portant sur le poids, l’exercice physique et la composition du régime. « Ce qui est bon pour le cœur pourrait être bon pour la prostate », concluent les auteurs.
Pharmaco pratique
Accompagner la patiente souffrant d’endométriose
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques