La fibrillation auriculaire/atriale, la plus fréquente des arythmies, concerne environ 750 000 personnes en France. Les étiologies les plus fréquentes sont représentées par l’hypertension artérielle, les valvulopathies, les coronaropathies, l’hyperthyroïdie, une hypoxie (BPCO) et une insuffisance cardiaque.
Sa fréquence augmente avec l’âge.
Après 65 ans, la fibrillation auriculaire est associée à une hypertension artérielle dans 60 % des cas, à une cardiopathie ischémique dans 30 %, à une insuffisance cardiaque dans 20 à 30 %, à une valvulopathie dans 20 % et à un diabète dans 10 %.
Alors que la prévalence de la fibrillation auriculaire est de 0,4 % en population générale, elle atteint plus de 10 % au-delà de 85 ans et 70 % des patients présentant cette pathologie ont entre 65 et 85 ans.
Or, elle expose les plus de 75 ans à un risque majoré d’accident vasculaire cérébral, dont la moitié survient après cet âge (1 sur 6 serait directement en rapport avec une fibrillation auriculaire). Le taux de mortalité des patients en fibrillation auriculaire est globalement doublé par rapport à celui des patients en rythme sinusal (normal).
À cet âge, les signes évocateurs les plus fréquents sont représentés par une dyspnée, des palpitations, une fatigue, une douleur thoracique.
La thérapeutique comprend les bêta-bloquants, les inhibiteurs calciques, les digitaliques (en cas d’insuffisance cardiaque), en deuxième intention les techniques d’ablation (cathétérisme transcutané ou chirurgie cardiaque) et la prévention du risque embolique.
Chez le patient âgé, sauf contre-indication, un traitement anti-thrombotique est recommandé : anti-vitamines K, dabigatran, rivaroxaban, antiagrégants plaquettaire.
Sous anticoagulant, le risque d’hémorragie majeure est 3 fois plus important après 80 ans.
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