Selon le réseau CGP, qui présente les chiffres de la pharmacie pour 2016, alors que la marge commerciale diminue de 3,47 points, la marge brute globale de l'officine se maintient. Un phénomène qui doit beaucoup à l'augmentation de l'honoraire de dispensation.
Bonne nouvelle pour les titulaires. Après trois années d’infléchissement, le prix de cession repart à la hausse à 1,403 million d’euros en moyenne pour l'année 2016, soit 3,8 % de plus qu'en 2015. Le prix moyen d’une officine correspond ainsi à 79 % de son chiffre d’affaires contre 80 % en 2015. Cependant, cette méthode de valorisation des fonds perd du terrain au profit de l’excédent brut d’exploitation (EBE). Selon ce paramètre, une officine est aujourd’hui cédée à 6,83 fois l’EBE (déduction faite de la rémunération du titulaire, soit 60 000 euros avec les charges, équivalent du coefficient 600). « La valeur des fonds est plus en adéquation avec la réalité économique », se félicite Olivier Desplats, expert-comptable (cabinet Flandre comptabilité conseil) et président du réseau conseil gestion pharmacie (CGP).
Tandis que la marge commerciale (24,23 %) marque une tendance à la baisse, la marge brute globale a tendance à repartir, dopé par l'honoraire de dispensation. Cependant, alors que l’exercice 2016 a bénéficié d’une revalorisation de cette rémunération, le bilan 2017 ne profitera pas des mêmes aubaines, comme le souligne Olivier Desplats qui, d’ores et déjà, met en garde les titulaires : « seule une évolution de l’activité permettra de maintenir la rentabilité des officines en 2017. Une rentabilité qui ne pourra s’appuyer que sur une augmentation du chiffre d’affaires, sur les ventes, les missions, les niches et une réduction des coûts d’achats ».
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