Pfizer en ville : une question de semaines

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Publié le 08/06/2021

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Crédit photo : AFP

Réclamé à cor et à cri par les professionnels de santé en ville, le vaccin Pfizer sera mis à leur disposition à moyen terme, a promis ce midi le ministère de la Santé. En attendant, les autorités invitent les libéraux à recourir au vaccin Moderna, rappelant que le succès de son utilisation sera déterminant dans l’arrivée du vaccin Pfizer en ville.
À 83 %, le taux d’utilisation du vaccin Moderna (nombre d’injections sur nombre de doses livrées) se rapproche progressivement de celui du vaccin Pfizer, qui atteignait 90 % la semaine dernière. Semaine au cours de laquelle un nombre record d’injections - 4 millions - ont été effectuées, dont 2,5 millions de primo injections.

400 000 doses de Moderna sont attendues en France cette semaine parmi les 4,7 millions de doses qui devraient arriver sur le territoire, a précisé le ministère de l’Économie, indiquant que 28 millions de doses de vaccins au total sont prévues sur le mois de juin. Le succès du vaccin Moderna est surveillé « comme le lait sur le feu. L’écoulement du Moderna aux cadences que nous livrons représente un énorme défi », a déclaré ce midi, lors du point hebdomadaire, la Task force interministérielle vaccination Covid-19. Elle a rappelé que, cette semaine, les infirmiers libéraux et les sages-femmes ont accès pour la première fois à ce vaccin.

Par conséquent, souligne-t-elle, de la capacité des professionnels de ville à optimiser l’utilisation du Moderna dépendra la décision des autorités de mettre à leur disposition le second vaccin à ARN messager, le Pfizer/BioNtech. Cela n'est qu’une question de semaines. Car le gouvernement, qui vise à ce que tous les adultes se soient vus proposer une dose de vaccin d’ici à la fin de l’été, est bien décidé à donner à la ville « la place la plus importante possible. Le Pfizer arrivera en ville dans un calendrier ajusté », a promis le ministère de la Santé. Mais avant, des volumes importants de ce vaccin seront affectés à partir du 15 juin à la vaccination des adolescents de 12 à 18 ans, selon les recommandations de la Haute Autorité de santé du 3 juin. Une nouvelle campagne qui s’effectuera exclusivement en centre de vaccination.