Le risque de tensions pour le réseau électrique en janvier apparaît désormais comme « moyen », selon la dernière analyse de RTE.
C'est une menace qui plane au-dessus des pharmacies (et des Français plus généralement) depuis de longues semaines. Les délestages électriques redoutés cet hiver préoccupent les officinaux tant ils pourraient entraîner de fâcheuses conséquences (conservation des vaccins, informatique, problèmes liés aux portes automatiques…). Malgré de multiples demandes en ce sens, la profession n'a jamais pu obtenir l'assurance qu'elle serait épargnée par ces coupures volontaires.
L'annonce de RTE (Réseau de transport d'électricité) va donc rassurer (un peu) les officinaux. Ce 20 décembre, le gestionnaire du réseau de haute et très haute tension a abaissé son niveau de tensions pour le mois de janvier. Celui-ci est en effet passé « d'élevé à moyen », ce qui éloigne le risque de délestage le mois prochain. « Sous réserve du maintien des efforts d’économies d’énergie, ces évolutions favorables permettent de réduire le risque pour la sécurité d’approvisionnement par rapport à l’anticipation de ces derniers mois, en particulier pour le mois de janvier (...) sans pouvoir l’exclure en cas de conditions météorologiques très défavorables, confirme RTE. La France aborde le cœur de l’hiver dans une situation plus favorable qu’au début de l’automne et mieux préparée à faire face aux situations de tension », explique également le gestionnaire.
Si le risque de délestage est moins important aujourd'hui, cela s'explique notamment par une forte baisse de la consommation (- 9 % sur les quatre dernières semaines), la reconstitution des stocks hydrauliques, qui avaient souffert de la sécheresse, la préservation des stocks de gaz, grâce aux températures douces des mois d'octobre et novembre, et la remise en service de nombreux réacteurs ces dernières semaines.
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