En raison d’une étude en cours pour évaluer la pertinence d’administrer une demi-dose du vaccin Moderna pour le rappel vaccinal plutôt qu’une dose complète, les vaccinateurs sont appelés à suspendre l’utilisation de Moderna pour cette 3e dose pour lui préférer le vaccin de Pfizer-BioNTech.
Alors que certains pays ont lancé une campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 en privilégiant l’utilisation des vaccins à ARNm, Moderna a lancé une étude pour l’utilisation d’une demi-dose de son vaccin Spikevax pour cette 3e injection. C’est d’ailleurs sur cette base que les États-Unis ont autorisé hier l’utilisation d’une demi-dose de ce vaccin pour le rappel anti-Covid. Car Spikevax est plus fortement dosé (100 microgrammes d’ARNm) que son concurrent direct, Comirnaty de Pfizer-BioNTech (30 microgrammes d’ARNm).
Dans ce cadre, et dans l’attente d’une autorisation de mise sur le marché pour une demi-dose de Spikevax pour le rappel de vaccin contre le Covid-19, il est demandé de ne plus utiliser le vaccin de Moderna pour réaliser une 3e injection. Les pharmaciens sont invités à utiliser Comirnaty. Cette information, diffusée aujourd’hui par Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), est confirmée par le biais d'un message DGS-Urgent à tous les vaccinateurs. « Cela veut dire que les pharmaciens doivent s’organiser pour pouvoir proposer la vaccination concomitante contre la grippe et le Covid-19. Ils peuvent par exemple préparer des flacons de Pfizer à l’avance avec un effecteur disponible pour proposer la vaccination Covid à toute personne qui se présente pour être vacciné contre la grippe, qui est bien éligible au rappel contre le Covid et dont la 2e injection date d’il y a au moins six mois. »
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