UNE ANOMALIE génétique impliquée dans l’infertilité chez l’homme pourrait servir à développer une contraception masculine. En travaillant sur un groupe de gènes à l’origine de l’infertilité chez la souris, des chercheurs de l’université de l’Iowa (Richard Smith, Michael Hildebrand et coll.), parmi lesquels des scientifiques iraniens, ont identifié un gène particulier. En confirmant le travail dans deux familles iraniennes souffrant d’infertilité masculine non syndromique, ils identifient des mutations portant sur CATSPER1.
Entrée dans l’ovule altérée.
Les analyses de l’ADN montrent deux mutations différentes, une par famille, entraînant la fabrication d’une protéine non fonctionnelle. Une particularité génétique qui n’est retrouvée chez aucun des 576 individus iraniens analysés comme témoins.
Sur un modèle murin, les chercheurs montrent que les formes mutées de CATSPER1 affectent la motilité du sperme : le mouvement très intense des spermatozoïdes lorsqu’ils pénètrent dans l’ovocyte est altéré.
Tout laisse à penser qu’il en va de même chez l’homme affecté par cette mutation, estiment les chercheurs. L’identification de cibles impliquées spécifiquement dans le processus de fertilité associé au sperme peut permettre de lancer des recherches sur une contraception pharmacologique masculine ; cela peut aussi aider à trouver un traitement de l’infertilité pour les familles affectées par la mutation, con?cluent-ils.
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