Olivier Humeau, 47 ans, est pharmacien adjoint dans une officine rurale du Gers. « J'ai été confronté à l'application d'une clause de non-concurrence une première fois après avoir travaillé sept ans chez mon titulaire, qui m'avait proposé une association. Il y avait une réelle symbiose entre nous. Aussi, quand j'ai fait l'objet d'un licenciement économique, il a devancé ma question sur la clause et m'a fait confiance. Il savait que je n'irais pas prospecter les pharmacies concurrentes.
Lors d'une autre expérience dans une SELARL, à Toulouse, j'ai géré l'entreprise en tant que remplaçant du titulaire. Aux alentours, il y avait une demi-douzaine d'officines sur 100 mètres. Les résultats de mon travail ayant donné satisfaction, la disposition n'a pas été mise en œuvre. C'est donc bien le rapport humain entre l'adjoint et le titulaire qui prime, grâce au dialogue construit au fil des années. En discutant, il peut comprendre que l'application de la clause ne facilite pas la recherche d'un nouveau travail, surtout en ce moment où les offres d'emploi se font plus rares. »
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