LA SENSIBILITÉ dentaire est un syndrome bénin lié à l’abaissement de la gencive au cours du temps. Les racines dentaires sont progressivement dénudées, en premier lieu du fait du vieillissement physiologique, soit liées à des brossages agressifs inadaptés (brosse à dents trop dures, mouvements agressifs lors du brossage), soit par l’existence de maladies parodontales. La dentine est alors exposée aux éventuelles agressions extérieures. Alors que la couronne de la dent est protégée par une couche d’émail, les racines composées de dentine, un tissu largement innervé, sont en contact direct avec le milieu buccal. Les tubuli, petites structures de la dentine contenant les terminaisons nerveuses, sont à nu et transmettent toutes les agressions de la sphère buccale. La sensibilité au chaud et au froid est accrue, entraînant une gêne plutôt qu’une douleur réelle, gène ressentie au moment des brossages et des prises alimentaires.
Dans le cadre de l’enquête Baromètre Sensodyne/IFOP sur la sensibilité dentaire, il apparaît que 42 % des personnes interrogées, représentatives de la population française, souffrent de cette affection. Ils tentent de l’oublier et estiment qu’elle n’est pas grave. Le Dr Céline Gaucher précise que « les douleurs liées à la sensibilité dentaire sont rarement évoquées lors des consultations ». 34 % des personnes souffrant de sensibilité dentaire n’en n’ont jamais parlé à leur chirurgien-dentiste.
Une attitude d’évitement.
Pour 67 % des personnes souffrant de cette affection et lors du brossage des dents (30 %), les douleurs ne se déclenchent qu’au moment des repas ou de prise alimentaire. Les patients adoptent alors vis-à-vis de la sensibilité dentinaire une attitude d’évitement. Parmi eux, 63 % laissent se réchauffer ou refroidir certains aliments ou boissons, d’autres (41 %) évitent même de les consommer. Plus grave, 36 % des Français souffrant de sensibilité dentinaire au moment du brossage modifient leur attitude vis-à-vis de l’hygiène dentaire. 39 % d’entre-eux préfèrent passer la brosse à dents de façon très superficielle pour éviter les douleurs, 34 % évitent de brosser les zones sensibles et, enfin, 15 % vont jusqu’à réduire les brossages, voire ne plus se brosser les dents un certain temps…
Des attitudes qui ne font qu’aggraver le problème, sensibilité dentaire et hygiène bucco-dentaire étant intimement liés. Une hygiène dentaire non rigoureuse, ne répondant pas aux recommandations (deux brossages par jour pendant 3 minutes, matin après le petit-déjeuner, le soir après le dîner, plus un rinçage après le déjeuner) entraîne le développement d’un certain nombre de pathologies favorables à la détérioration de la gencive, à sa rétraction. La racine de la dent va progressivement être à nue et devenir sensible.
Pourtant la sensibilité dentinaire se soigne facilement. Le recours a des soins chirurgicaux lourds est rare et seulement à des stades avancés. Pris rapidement, les traitements efficaces sont fondés sur le respect des recommandations d’hygiène buccale prônée par les chirurgiens dentistes et sur l’utilisation d’un dentifrice désensibilisant et d’une brosse à dent souple. À cet effet, Sensodyne (laboratoires GSK Santé Grand Public) propose en pharmacie une gamme Sensodyne Pro dédiée à la sensibilité dentinaire composée de quatre références répondant aux exigences quotidiennes et aux attentes des patients.
*Étude Sensodyne/IFOP réalisée en juillet 2011 pour GSK Santé Grand Public par questionnaire autoadministré en ligne du 19 au 21 juillet auprès d’un échantillon de 1 008 personnes de la population française âgée de 18 ans et plus.
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