Un Sarkozy me manque et tout est dépeuplé. Il fallait donc le prendre au sérieux quand il a dit qu’il quittait la vie politique. Elle ne s’en remettra pas. Un exemple : avez-vous déjà connu une campagne électorale aussi morne ? Quoi d’étonnant ? Il n’y a plus ce président qui irritait, exaltait, agaçait, séduisait, divisait, enthousiasmait, et dont la moindre déclaration déclenchait des torrents de passions nobles ou sordides. Il n’y a plus de tension et tout redevient aussi normal que le président que nous avons élu. Il n’y a plus de débat sur l’identité nationale, que l’on cherche encore sans l’avoir trouvée. Il n’a plus de querelles sur la sécurité, l’école ou la laïcité. Il n’y a plus ce diable d’homme qui, même quand il avait raison, s’arrangeait pour s’attirer les critiques les plus blessantes. Vous me direz qu’il reste Mélenchon, provocateur en chef de l’année, ou Marine Le Pen, qui, à force d’être à l’extrême droite, fera toujours triompher la gauche. Mais tout ça ne vaut pas un bon Sarkozy.
HUMEUR
Sarkonostalgie
Publié le 07/06/2012
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› RICHARD LISCIA
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2928
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