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Publié le 20/01/2020

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Les banques exigent généralement des candidats à l'installation qu'ils présentent un apport personnel représentant 20 % du montant du fonds de commerce. Le pharmacien titulaire est le seul autorisé à devenir associé investisseur et la majorité du capital doit être détenue par celui ou ceux qui exploitent l'officine. Un adjoint ne peut prendre une participation qu'à hauteur de 10 % maximum. Impossible pour un investisseur non-pharmacien d'entrer au capital d'une officine. Au moment de l'inscription au tableau de l'Ordre, les conventions relatives au fonctionnement de l'officine et les rapports entre associés doivent être mentionnés depuis l'adoption de la LFSS 2020. Si des dispositions sont contraires aux règles qui encadrent la profession, des sanctions (comme une interdiction provisoire d'exercer) peuvent être prononcées. Pour s'éviter tout désagrément, faire appel à un juriste ou à un expert-comptable spécialisé en pharmacies d'officine est recommandé. Ces derniers peuvent proposer aux candidats à l'installation une évaluation financière, un plan prévisionnel, une aide au choix de la structure juridique et du régime fiscal, mais aussi une aide pour la recherche de partenaires financiers.