Quels examens ?

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Publié le 03/02/2020

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Il est capital pour le pronostic que le diagnostic et le traitement soient aussi précoces que possible, malheureusement, le diagnostic de la SEP demeure difficile en raison des symptômes divers et diffus et parfois discrets. En l'absence de marqueurs réellement spécifiques, le diagnostic est fondé sur l'examen neuropathologique : dissémination des lésions dans le temps (poussées) et dans l'espace (atteinte neurologique de différentes zones du SNC). Il faut au moins deux poussées pour parler de SEP. Il s'agit plus d'un diagnostic d'élimination que d'un diagnostic positif. Le scanner n'est plus utilisé en première intention mais il permet d'éliminer la suspicion de tumeur cérébrale. La ponction lombaire est intéressante pour confirmer la présence d'une inflammation du SNC (marqueurs inflammatoires comme la protéine C réactive). Toutefois, l'étude du liquide céphalorachidien (LCR) n'est pas toujours utile pour le diagnostic car peu spécifique, mais elle sert au diagnostic différentiel (lupus érythémateux, sarcoïdose, maladie de Behçet).
Les progrès réalisés dans le domaine de l'IRM (imagerie par résonance magnétique) ont été déterminants. L'IRM encéphalique ou médullaire constitue un outil diagnostic essentiel de la SEP. C'est une technique très fine de visualisation du tissu nerveux. Elle permet de mettre en évidence très précocement dans le cerveau et la moelle épinière, la présence des plaques (leur siège, leur nombre et leur âge).
Cependant la taille des lésions n'est pas toujours corrélée à l'état clinique.
L'IRM permet aussi de mieux localiser les événements pathologiques, d'apprécier l'intensité de leur signal et leur évolutivité. Elle est également très utile pour tester rapidement l'efficacité thérapeutique des nouvelles molécules en quantifiant l'évolution de la densité des plaques présentes.