Suite à la présentation du projet de loi sur le médicament en conseil des ministres le 1er août, le texte a reçu un accueil mitigé de la part des hommes politiques. Le député UMP Arnaud Robinet a salué un projet qui « s’attaque aux deux principales failles mises au jour par les différentes enquêtes : les conflits d’intérêt et les lacunes de la pharmacovigilance ». « Le texte actuel du gouvernement est au rendez-vous des exigences des patients », a-t-il déclaré.
En revanche, le Parti communiste français a déploré des « effets d’annonce et quelques avancées trop timides ». Olivier Dartignolles, son porte-parole, estime que « le projet de loi sur le médicament n’engagera pas, comme l’avait annoncé Xavier Bertrand, une réforme radicale ». Il juge que « les mesures présentées ne seront aucunement susceptibles d’éviter une autre catastrophe après le drame du Mediator. À la thérapie de choc contre la domination de l’industrie pharmaceutique sur les autorités publiques, le gouvernement préfère poser quelques pansements en comptant sur un hypothétique effet placebo ».
Le Parti socialiste (PS), a pour sa part « salué l’existence » de ce projet de loi, tout en regrettant des « insuffisances ». Le responsable socialiste Alain Vidalies a notamment jugé « positive » la transparence sur les conflits d’intérêt mais souhaite « aller plus loin ». Il a pointé l’absence de possibilité « d’actions de groupe que les patients auraient pu, dans ces circonstances-là, engager » pour faire valoir leurs droits, avec l’aide d’associations de patients. « Nous aborderons le débat parlementaire avec l’esprit positif en essayant d’améliorer le texte », a-t-il conclu.
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