Défense du monopole

PHR veut « secouer » les élus

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Publié le 08/09/2014

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LES PHARMACIENS adhérents au groupe PHR, que ce soit au groupement ou aux enseignes, sont invités à interpeller leurs élus (maires, députés, etc.) par le biais d’un courrier, pour leur expliquer pourquoi ils ne doivent pas voter la loi pour la vente de médicaments en dehors des officines de pharmacie. Cette lettre, rédigée par le groupe PHR, vise à souligner que la baisse de prix des médicaments OTC voulue par le gouvernement ne permettra qu’un « gain hypothétique de 0,44 euro par Français » si les prix publics baissaient de 20 %. En contrepartie, la disparition du monopole pharmaceutique entraînerait une série de conséquences néfastes pour tous : sécurité de la chaîne pharmaceutique réduite à néant, impact sur les recettes des officines déjà fragiles, maillage territorial moins performant, destruction « d’au moins 5 000 emplois au plan national » Pour conserver « l’excellence du système pharmaceutique français tout en rendant l’offre officinale plus dynamique », PHR propose de lever les obstacles empêchant l’organisation en groupements et enseignes de porter ses fruits. Ainsi, « la vraie réforme courageuse de l’officine consiste non à casser le monopole, donc la sécurité de la dispensation, mais à en assouplir les règles économiques et réglementaires en les modernisant ». Pour le président du groupe, Lucien Bennatan, « le combat ne fait que commencer ».

› M. M.