Le Quotidien du pharmacien.- Comment les salaires des adjoints ont-ils évolué ces dernières années ?
Olivier Delétoille.- Les adjoints restent aujourd’hui cantonnés dans une fonction classique et traditionnelle à l’officine avec des salaires qui plafonnent. Les titulaires restent attachés à la grille conventionnelle, peu dynamique, parce que la loi de l’offre et de la demande le leur permet. Contrairement aux préparateurs, il n’y a pas de pénurie d’adjoints, voire, dans certaines régions, on observe un chômage larvé. Les adjoints ne sont donc pas en position de force pour décrocher de meilleurs salaires, sauf s’ils provoquent eux-mêmes cette valorisation en se démarquant et en se rendant indispensables. Si vous êtes bon, dites-le et montrez-le ! Cela passe par une compétence spécifique et différenciante. Il faut apporter un « plus » qui ait un prix sur le marché. Cela implique de donner pour espérer recevoir.
Quels sont les principaux freins qui dissuadent les titulaires d'accorder des augmentations ?
Ce « plafond de verre » est lié à l’économie de l’officine. Si le titulaire augmente les salaires, il déstabilisera le remboursement de son capital d’emprunt. Pourquoi le ferait-il alors qu’il y a suffisamment d’adjoints sur le marché ? La loi de l’offre et de la demande reste le principal facteur limitant.
Quels sont les autres leviers de motivation et de reconnaissance ?
L’intéressement sur des objectifs concrets et des progrès à réaliser, la formation, les responsabilités sont des clefs de motivation. L’aspect humain est également important. Un bon manager, charismatique, est capable de faire travailler ses collaborateurs sans que le salaire soit un élément de premier plan.
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