Neurologue, Olivier Véran se fait connaître pour la première fois en 2007. Alors secrétaire général des associations des internes des hôpitaux de Grenoble, il s'oppose à une réforme contre la liberté d'installation des médecins. C'est en 2012 que débute réellement sa carrière politique. À seulement 32 ans, il fait son entrée à l'Assemblée nationale en tant que suppléant de Geneviève Fioraso, nommée ministre de la Recherche. En 2015, il rejoint le mouvement « En Marche » et devient peu après le référent santé du futur chef de l'État durant la campagne présidentielle. Élu député de l'Isère en 2017, il va ensuite se montrer très actif. Contributeur du plan gouvernemental Ma santé 2022 et membre de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, il a œuvré en tant que rapporteur général pour les trois derniers projets de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS). Également co-rapporteur de la loi sur la réforme des retraites, il a officiellement donné le coup d'envoi des débats dans l'hémicycle le 17 février. À 39 ans, il a surtout la lourde tâche de succéder à Agnès Buzyn au ministère de la Santé.
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