« Le Diable dans la ville blanche » est un document, mais sa construction et le suspense entretenu font qu’il se lit un peu comme un thriller. On a, grâce à Erik Larson et à son travail de journaliste, deux récits pour le prix d’un : celui de la mise en œuvre de l’Exposition universelle de Chicago, en 1893, et celui de la vie d’un jeune médecin apparemment bien sous tous rapports, en réalité l’un des tueurs en série les plus terrifiants de l’histoire du crime.
Erik Larson décrit par le menu le pourquoi et le comment de cette Exposition universelle, qui fut l’occasion pour les États-Unis de montrer leur puissance. Au centre de l’événement, un bâtisseur, un visionnaire, l’architecte Daniel H. Burnham, créateur du premier gratte-ciel et qui fit jaillir des marais de Chicago une ville entièrement blanche. Mais celui qui, dans l’ouvrage, lui vole la vedette, est le Dr H. H. Holmes. Profitant de l’Exposition, il va lui aussi être à l’origine d’une construction insensée : un hôtel entièrement dévolu au service de ses pulsions meurtrières, véritable château de Barbe-Bleue, comprenant chambre de torture et four crématoire.
Pour conclure, Erik Larson retrace l’enquête menée pour mettre fin aux agissements du tueur aux 200 victimes, dans laquelle vont être impliqués un détective de la police de Philadelphie à la ténacité incroyable et un club de journalistes passionnés de crimes, le Whitechapel Club. De l’art et la manière de mêler adroitement Histoire et divertissement.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion