L’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) vient de rendre son rapport sur la rémunération des officinaux. Parmi 37 recommandations, l’IGAS préconise notamment de « prévoir une rémunération à l’acte des nouveaux services et leur prise en charge par l’assurance-maladie » et de « faire évoluer la rémunération de la dispensation, en concertation avec la profession, vers un honoraire de dispensation » combinant trois paramètres : ordonnance, ligne, médicaments particuliers.
Le rapport recommande également de « lever le plafond sur les remises génériques » et de « retenir le revenu moyen des titulaires comme critère d’évaluation de la situation économique des officines ». Afin d’apporter des sources supplémentaires de revenus aux officinaux, l’IGAS suggère aussi de rémunérer les enquêtes effectuées par les pharmaciens après un signalement d’effets indésirables de médicaments, ainsi que les interventions réalisées auprès des médecins, lors du contrôle des ordonnances.
Concernant le réseau officinal, l’IGAS propose de « tarir les créations en augmentant et en unifiant les quotas, en les durcissant dans les agglomérations et en instaurant un gel de dix ans », d’allonger la période de protection lors des regroupements, mais aussi de les autoriser « en tout point du territoire » et de leur étendre l’avantage fiscal en cas de retraite. Enfin, le rapport suggère de « permettre aux pharmaciens, seuls ou en société, d’être propriétaires ou copropriétaires de plusieurs officines sans limitation » et propose d’« étudier les effets d’une ouverture partielle du capital aux non-pharmaciens ».
Ces propositions devraient maintenant faire l’objet de discussions entre les syndicats de pharmaciens et les pouvoirs publics.
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