Dans « Le Parisien » du 7 avril, l’Union nationale des pharmacies de France (UNPF) indique que le libre accès a peu fait baisser les prix de vente des médicaments passés devant le comptoir, alors que « les prix catalogues (...) ont augmenté de 8,7 % ». Et donc « pour garantir la stabilité des prix de vente, les pharmaciens ont baissé leurs marges ». L’Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable (AFIPA) a réagi dans un communiqué quelques heures plus tard : les chiffres avancés par l’UNPF sont « partiels » et « ne ressortent pas d’une méthodologie concertée entre les acteurs de l’OTC, signataires de l’accord sur les bonnes pratiques commerciales ». L’AFIPA souligne que ces données sont « le reflet d’un seul des trois syndicats de pharmaciens qui ne représente aujourd’hui que 300 des 23 000 officines françaises ». Elles se fondent « sur le prix tarif et non sur le prix net après comptabilisation des remises commerciales pratiquées auprès des pharmaciens ».
Pour l’AFIPA, le libre accès en officine a connu un « démarrage positif qui profitera aux patients » et affirme que les premiers éléments de l’observatoire des prix, mis en place par les industriels et les syndicats de pharmaciens, montrent « une baisse réelle des prix (...) de 2 à 3 % ». L’observatoire sera en mesure de communiquer des données précises début mai.
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