Chercher la data où elle est.
« La data existe mais elle n’est pas assez exploitée, l’exemple des Entretiens Pharmaceutiques est à cet égard assez parlant, car durant leur première année, 60 % des demandes de paiement avaient été refusées par l’assurance-maladie, faute d’avoir bien identifié les patients. Les pharmaciens ne sont pas toujours bien à l’aise avec l’exploitation des datas de leur propre LGO, là où il y a le plus de données utilisables. Ce n’est pas toujours facile, certes, et c’est chronophage. Et d’autre part, ce n’est pas non plus le cœur de métier des éditeurs de LGO, ils ne cherchent pas forcément à segmenter la clientèle des pharmaciens, même si certains tentent de prendre le virage du CRM (gestion de la relation clientèle, N.D.L.R.). Il y a des briques manquantes dans les LGO qu’il faut peut-être prendre ailleurs. Auprès des start-up ? Elles vivent souvent en silos et représentent parfois des doublons par rapport au DMP, même ce sont des solutions plus intuitives. La notion d’interopérabilité reste importante. »
Prendre exemple sur les enseignes du luxe.
« Après tout, les LGO n’ont pas été faits pour segmenter la clientèle, et les pharmaciens sont-ils prêts à payer pour avoir de nouveaux développements qui leur permettraient d’avoir de tels outils ? Où est le modèle économique ? Aujourd’hui, les plus avancés dans le traitement de la data sont les groupements. Certains d’entre eux, qui n’utilisent qu’un seul LGO dans l’ensemble de leur réseau à l’image de Giphar ou de Médiprix, mettent la pression sur les éditeurs afin d’assurer certains développements, extraire des données brutes afin de les mutualiser en réseau. D’autres, tels Pharmabest ou Lafayette, embauchent des spécialistes de la grande distribution, venant de grandes enseignes qui savent gérer des volumes de données importants. Et c’est une expérience essentielle face à des acteurs du web qui dans le domaine de la para, savent parfaitement exploiter de tels volumes. Il est surprenant cependant que l’on ne fasse pas plus appel aux expériences des enseignes du luxe, qui, par la personnalisation de l’expérience client qu’elles pratiquent depuis longtemps, se rapprochent de ce qui pourrait être fait en pharmacie. »
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