Un arrêté publié au « Journal officiel » du 6 septembre soumet les médicaments à base de clonazépam (Rivotril) administrés par voie orale à des conditions particulières de prescription et de délivrance, en raison d’un risque de pharmacodépendance, d’abus et d’usage détourné. Une mesure qui ne s’applique pas aux prescriptions exécutées au cours d’une hospitalisation.
En juin 2008, déjà, le Laboratoire Roche, en accord avec l’Agence de sécurité sanitaire de produits de santé (AFSSAPS), attirait l’attention sur ces problèmes, rappelait que le Rivotril est uniquement indiqué dans la prise en charge de l’épilepsie et, pour limiter les abus et détournements d’usage constatés – notamment chez des patients sous traitement de substitution aux opiacés –, réduisait le conditionnement du Rivotril 2 mg de 40 à 28 comprimés par boîte. En 2010, la durée maximale de prescription était établie à 12 semaines. Le Rivotril figurait aussi sur la liste des médicaments sous surveillance renforcée de février dernier. Enfin, en juin, la commission d’AMM donnait un avis favorable aux mesures destinées à encadrer les conditions de prescription et de délivrance du médicament : prescription sur ordonnance sécurisée et limitation de la prescription initiale aux neurologues et aux pédiatres.
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