L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), définit l’anxiété comme le « sentiment d’un danger imminent indéterminé s’accompagnant d’un état de malaise, d’agitation, de désarroi, voire d’anéantissement ». L’anxiété n’est considérée comme pathologique que si elle a un retentissement délétère dans la vie familiale et/ou socioprofessionnelle. L’anxiété est très souvent présente dans de multiples maladies mentales. On distingue parmi les troubles anxieux : les attaques de panique, qui peuvent être spontanées ou induit par un facteur déclenchant (ex : phobie des hauteurs ou acrophobie), les troubles paniques (qui correspondent à une répétition d’attaques de panique : foule, grands magasins, espaces clos, transports en commun, pont, tunnel…), les phobies spécifiques (araignée, souris, orage, sang…), les phobies sociales (passage d’un examen, présentation orale…), le trouble d’anxiété généralisée (soucis excessifs : santé, problèmes financiers ou professionnels) et les troubles de l’adaptation avec anxiété ou anxiété réactionnelle (apparaissent dans les 3 mois qui suivent la survenue du ou des facteurs de stress déclenchants, et cèdent en 6 mois une fois la confrontation à ces événements stressants de vie terminés).
En outre, dépression et anxiété sont associées dans près de 60 % des cas… à distinguer des symptômes anxieux en lien avec la dépression. De plus, les troubles anxieux précèdent habituellement l’apparition des premiers épisodes dépressifs caractérisés.
Les benzodiazépines ont peu d’indications dans les troubles anxieux. Il s’agit essentiellement du stress aigu et des troubles de l’adaptation, si on peut penser que la durée de l’épisode sera brève, car les inconvénients l’emportent à long terme. On recommande en général de privilégier les molécules à demi-vie courte, comme l’alprazolam, l’oxazépam ou le lorazépam. L’arrêt du traitement doit toujours être progressif, sur plusieurs semaines (voire mois) : par exemple, diminution d’un quart de la dose initiale toutes les deux semaines. Le traitement de fond des troubles anxieux est représenté par les antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine ou les inhibiteurs mixtes de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline. Effet indépendant de l’activité antidépressive. Les doses efficaces sont généralement les mêmes qu’en ce qui concerne le traitement des épisodes dépressifs, mais parfois supérieures. Comme dans la dépression, leur effet apparaît progressivement. Sauf en cas d’état anxieux très sévère exigeant un apaisement rapide, il est préférable d’utiliser un antidépresseur en monothérapie. En surveillant la possible survenue d’un virage de l’humeur (épisode maniaque), notamment chez des patients jeunes dont le trouble bipolaire ne s’est pas encore exprimé.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion