- Pr Alain Baumeloup, président du groupe de travail automédication à l'AFSSAPS. Dans le rapport sur l’automédication corédigé avec Alain Coulomb, il rappelle que « le libre accès n'était pas proposé pour augmenter les volumes de vente, mais pour développer une démarche personnelle d'éducation thérapeutique et d'observance ». M.Baumeloup demande aux officinaux de ne pas mêler dans un même rayon médicaments et compléments alimentaires. Car pour lui, « la notion de médicament a été dévalorisée ».
- Gilles Alberti, directeur stratégie et développement de la Cooper, (laboratoire fermement opposé à la mesure, dès l’origine) regrette que le libre accès, « portion congrue » du rapport de MM. Coulomb et Baumeloup sur l'automédication, n’ait pas été accompagné d’autres mesures. « L’objectif de diminution du prix moyen n’est pas atteint », estime Gilles Alberti. Il rappelle que les médicaments concernés sont encore une minorité au regard du segment de la médication familiale. Un intérêt, cependant : la plus grande visibilité des médicaments, parfois étouffés par la parapharmacie. Son conseil aux officinaux : « Regardez la composition des produits. N'allez pas forcément vers les plus connus ».
- Daphné Lecomte-Somaggio, déléguée générale de l'AFIPA (Association française de l’industrie pharmaceutique pour une automédication responsable) juge, quant à elle, les résultats de l’enquête encourageants. Même s’il faut communiquer davantage sur le sujet. « Le prix n’est pas le premier souci du consommateur. Mais il a baissé jusqu’à 5 % sur les références du libre accès », souligne la représentante des laboratoires. Avec l’élargissement de la liste, qu’elle appelle de ses vœux, les prix devraient continuer de baisser.
- Micheline Bernard-Harlaut, chargée de mission aux Associations familiales laïques. « Ce phénomène est nouveau et il arrive progressivement », estime t-elle. Le patient est responsabilisé et le pharmacien renforcé dans ses fonctions : « Il a désormais de l’occasion de faire un conseil comparatif, d’expliquer pourquoi un médicament est préférable à un autre ». Par ailleurs, la représentante des consommateurs plaide pour la rédaction de notices plus compréhensibles.
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