Les cambriolages de pharmacies par des mineurs non accompagnés se multiplient partout sur le territoire. À Montpellier, les voleurs sont intéressés par l'argent, mais aussi par certains médicaments.
Depuis la fin du mois de décembre, près d'une dizaine de pharmacies montpelliéraines ont été visitées, certaines à deux reprises comme le rapporte le site « actu.fr ». Des grilles de protection soulevées, des portes dégondées, des vitres brisées… si les montants dérobés sont souvent dérisoires, les dégâts matériels ne sont eux pas négligeables. Outre l'argent, les jeunes cambrioleurs qui s'en sont pris ces dernières semaines aux officines de la préfecture de l'Hérault s'emparent également de certains médicaments, en particulier le Rivotril (clonazépam), un antiépileptique de la classe des benzodiazépines. Des faits similaires ont été observés ces dernières semaines dans d'autres départements, comme dans l'Oise, où un adolescent sous l'emprise de Rivotril a été interpellé par les forces de l'ordre alors qu'il venait de forcer l'entrée d'une pharmacie.
En 2019, plus de 2 000 arrestations de mineurs non accompagnés (voir notre article « abonné »), généralement originaires d'Afrique du Nord, ont été relevées par la justice rien qu'à Paris, preuve de l'ampleur prise par le phénomène. Souvent interpellés rapidement après leurs visites nocturnes dans les officines, ces mineurs échappent l'immense majorité du temps à des poursuites judiciaires du fait de leur âge. La semaine dernière dans l'Aisne, une réunion de crise avait été organisée par les autorités, après une vague de cambriolages dans les pharmacies du département.
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